Bonjour, en cette nouvelle année 2018, je compte rédiger mes impressions sur divers éléments de la franchise Mario. Pour démarrer, cela va débuter avec une critique de Paper Mario: Color Splash, suivi des opus précédents. Dis-moi ce que vous en pensez ^^
Color Splash, sorti en automne 2016, va-t-il faire changer l’avis des déçus du dernier épisode, ou confirmer cette déception ?
--- SPOILERS INSIDE ---
Un air de déjà-vu[]
Color Splash s’ouvre de manière identique à l’épisode acclamé de la série ‘’Paper Mario’’ : La porte millénaire. Mario reçoit une invitation à venir dans un Port, situé à la frontière avec le Royaume Champignon. A peine arrivé, la Princesse Peach disparaît…
Si la ville principale du jeu (Port Barbouille) à des faux airs de Port Lacanaïe de LPM, d’autres lieux réfèrent aux précédents opus que ça soit le royaume désertique (LPM), volcanique (SS), forestier (SPM), ou le donjon final (PM). De plus, les clins d’œil à d’anciens épisodes sont aussi donnés par les personnages eux-mêmes, comme Luigi chevauchant la Route Arc-en-ciel menant au Château de Bowser, sur son kart.
Malgré tous ces aspects nostalgiques, le jeu pâtit d’une certaine redite passée…
Bis Repetitae…[]
L’opus est un calque du précédent épisode dans sa manière de faire en général : Bowser, avec ses sbires, kidnappe Peach, et ce dernier sur-vitaminé aux objets-clé du jeu, est devenu fou. Port Barbouille est une réplique portuaire de Décalbourg, autant dans son plan, que sur ses ressources. Idem pour la mappemonde.
Dans ce jeu, le but est de récolter des étoiles de couleurs, l’équivalent des stickers royaux, chacune détenue par l’un des laquais de Bowser, et offrant des pouvoirs à son dépositaire. Pour la collecte, Mario est secondé par Peinturion, qui a un rôle et un caractère identiques à Collette. Celui-ci vous instruira aux systèmes de combat, vous aidera dans vos enquêtes, et se sacrifiera le moment venu pour sauver notre plombier et sa belle.
Le gameplay du jeu est une nuance de Sticker Star : au lieu de collecter des stickers pour attaquer, vous utilisez des cartes à colorier pour vos différents actions, un peu de stratégie supplémentaire est requise, car en plus de surveiller votre carnet de cartes, il faut savoir jauger son aquarelle à peinture, car en jouant une "carte délavée" vous allez risquer de faire un bide dans la bataille x)
… ou pas[]
Parmi les ajouts du jeu à son prédécesseur, nous avons quelques quêtes annexes fortes sympathiques, comme la chasse aux équipes de Toads, ou les Temples Pierre-Feuille-Ciseaux. Autre chose qui est agréable, le Musée ne contient plus un échantillon d’artworks ou de musiques pris au hasard, mais contient son intégralité (Un + par rapport à SS). Le bestiaire du jeu, même s’il est classique, apporte assez de diversité à l’expérience de jeu, le tout pimenté par les nouvelles altérations d’état ou l’effets des divers Trucs.
Le chef compositeur du jeu, Takeru Kanazaki (œuvrant aussi en parallèle sur ‘’Fire Emblem Echoes’’ au même poste) nous offre une bande-son de qualité. Si une bonne moitié des musiques du jeu est reprise du précédent opus, leurs arrangements ainsi que les nouveautés apportent assez de diversités musicales pour ravir tout le monde (que ça soit du disco, du jazz, du rock ou du 8-bit, le tout en acoustique).
Donc ?[]
Pour ma part, même si Color Splash souffre d’un manque évident d’originalité dans sa conception générale, il nous saupoudre de quels plus et de clins d’œil pour ravir la corde nostalgique du joueur, et agrémenter l’expérience de jeu assez courte de ce dernier.